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Août 2014
Joceline Chabot | INSERTION
Du 19 juin au 22 septembre 2013 en vitrine
Dans le cadre du Projet Vitrine 2013, Occurrence présente l’installation Insertion de l’artiste Joceline Chabot. Cette installation est visible en tout temps sur l’avenue du Parc pendant la période d’exposition.
Insertion
J’ai imaginé cette installation en pensant aux paradoxes qui nous habitent tous en tant qu’individu ou que société. Fruit de contradictions entre ce que nous sommes ou croyons être et ce que nous projetons, entre notre coté lumineux et nos zones plus sombres, notre identité est de nature complexe et malléable.
Les dessins, celui de jour et sa version nocturne, se succèderont selon le simple rythme de la lumière (intérieure et extérieure), donnant ainsi une œuvre dont la description laisserait perplexe celui qui n’en aurait fait qu’une seule fois l’expérience.
Le titre «Insertion» fait référence bien sûr au fait que l’oeuvre en «abrite» une autre tout en soulignant un désir d’intégrité, mais il pointe aussi les aléas d’une quête plus personnelle : j’essaie de réintégrer le monde de l’art après en avoir été «en apparence» absente.
Je remercie donc Occurrence de m’avoir permis d’intervenir dans la vitrine.
Joceline Chabot
Originaire de Val d’Or, Joceline Chabot vit, travaille et s’enrhume à Montréal depuis plus de 35 ans. Pendant plusieurs années, malgré son travail alimentaire en tant que col bleu (c’est maintenant du passé), des acrobaties de haut voltige pour garder la forme (voir : persister comme artiste) lui ont permis de participer à plusieurs expositions individuelles et collectives à Montréal, en région ainsi qu’en France, en Suisse et en Belgique. Elle s’est commise comme éditrice de livres d’artiste à faible tirage et a aussi été tentée par l’écriture. Quelques-uns de ses textes sur la condition des artistes et sur des expositions particulières sont déjà parus. Par des interventions furtives, entre autre Effacement, elle a tenté d’abolir les frontières entre ses différentes «identités». Grâce, en particulier, à des bourses du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec (dont deux qui lui ont permises de faire des résidences à Bâle et à Banff), elle persiste et signe parfois.